26 juillet 2006

Je vous présente Jean-Pierre







Ce gars-lèa est soudeur et fait des sculptures écoeurantes. En voici juste une pour vous mettre l'eau à la bouche. Je vais essayer d'en poser d'autres.

Dr Fleau

Disons juste qu'ils manquent d'imagination...

Les tenanciers de bars au Québec chiâlent parce que leur clientèle fumeuse ne peut plus venir se donner le cancer dans leur établissements. Ceci cause bien sûr des mises à pieds (ce qui est réellement regrettable), mais aurait pu être amoindri si les sus-mentionnés tenanciers avaient la brillante idée de varier un peu leur clientèle en attirant à la place les non-fumeurs. Par exemple, en organisant plus de soirées thématiques, des concours, en rentrant des télés, des liens internet, des jeux, en servant autre chose que de la bière et du fort comme du café, des jus, des boissons différentes de l'habituel.

En plus, ils ont eu 8 mois pour se préparer au changement, alors s'ils n'ont rien fait, qu'ils fassent mea culpa et qu'ils cessent leur braillage. D'autres pays ont interdit la fumée dans les bars et restaurants depuis longtemps et tout se passe bien. Sûrement, certains emplois ont peut-être été éliminés, mais je crois qu'il faut regarder l'ensemble de la situation et du choix de société au lieu de s'attarder au quelques accidents de parcours. Si vous êtes de ceux qui ont perdu leur emploi à cause de l'élimination de la cigarette, vous m'en voyez désolé et ceci ne vous vise pas personnellement. Votre employeur ne s'est pas assez grouillé le cul pour assurer votre emploi, c'est tout. Avez-vous proposé des idées pour conserver votre emploi ? Des idées pour diversifier la clientèle et fidéliser la clientèle existante ? Si oui, bravo, et j'ai confiance que vous retrouverez autre chose rapidement. Si non, un peu d'initiative n'a jamais fait de tort à personne, vous savez.

En attendant, le taux de chômage au Québec est très bas en ce moment, les employeurs engagent. Et hop, on cogne aux portes. Bonne chance et MERDE.

Dr Fleau

25 juillet 2006

Vive le café LIBRE !

J'ai recommencé à travailler hier matin, sans doute comme des milliers d'entre vous après une ou plusieurs semaines de vacances bien méritées. Pendant que j'attendais en ligne à mon commerce de café préféré, un petit homme vêtu de pantalons cargo khaki, la chemise boutonnée presque hermétiquement et portant un béret est entré par une porte voisine. Il a crié :"Vive le Québec libre !" très fort, une fierté apparrente dans le regard. "Mets-en!", ai-je répondu, tout de go avec lui. Il poursuit en criant :"Les américains, les juifs, les chinois, CRRRRRR!" en se passant le pouce devant la gorge. Sans le vouloir, je me suis mis complice dans la folie de cet homme stupide et haineux.

Chers lecteurs, je l'avoue avec une certaine fierté, je désire voir l'indépendance du Québec de tout mon coeur. Nous sommes une nation, un peuple avec une culture indépendante et disticte de toutes les autres qui nous entourent sur le continent. Tout ce que nous voulons, c'est se faire reconnaître notre droit à l'autonomie pleine et entière afin de regarder l'avenir avec confiance.

Du monde comme le malade de ce-matin, aussi fervent soit-il à la cause, n'aide en rien à la cause. Il a probablement, à lui seul, empêché quelques personnes hésitantes à se joindre à la cause indépendentiste. Pire, la caissière m'a affirmé qu'il n'était pas aussi pire que ça d'habitude. Ça veut dire qu'il a fait d'autres sorties du même genre auparavant, quoique plus "modestes". Faire le signe de trancher la gorge de quelqu'un en public, même en diminuant l'ampleur du geste, ça reste un geste de violence et de haine pitoyable.

Nous n'avancerons pas vers notre but en se donnant en spectacle de la sorte. Contribuez à la force de la nation Québecoise en aidant votre prochain, affichez le drapeau bleu et blanc fleurdelysé dans votre cour, participez à la vie autour de vous et parlez de votre désir de voir un jour le Québec se tenir debout, fort et fier dans la cour internationale, côte-à-côte avec son vieux rival, le Canada.

Bon, je suis dû pour un autre café. Maison, celui-là. Noir, deux sucres.

Dr Fleau

On y va, Oniva ?

Lorsque nous avons emménagés ensemble, ma blonde et moi avions à faire un choix: soit on s'abonnait au câble, soit on s'abonnait à Internet. Devinez lequel nous avons choisi. Je vis maintenant depuis 5 ans sans télé numérique, sans SuperÉcran (les 4), Fox, HGTV, Z, Vrak, Télétoon et autres stations toutes plus imbéciles les unes que les autres (c'est quoi ça, Prise2 ? Ils donnent la chance aux mémés de revoir des vieux films qu'ils ne sont pas capables d'écouler à .99$ chez le SuperClub. Tétez les Baby-Boomers tant que vous le pouvez, vendeurs de signaux. Notre génération s'en vient.) Mais il se trouve que mon ordinosaure n'a pas suivi la montée technologique. C'est un P4, 1,66G, 20G. On est quand même loin de la machine à écrire. Mais la carte-mère est fatiguée et va bientôt rendre l'âme. Les tâches les plus simples lui sont tout à coup insurmontables, comme démarrer. Et rester ouvert une fois que le l'écran accepte mon mot de passe. Je vais donc devoir retourner dans l'antre des vendeurs d'ordis.
Il se trouve qu'un de nos copains a son commerce d'informatique, alors je pourrais juste lui prendre une carte-mère pour pas trop cher. Je tape présentement sur le portable de ma blonde. Une petite bombe. Pas pratique pour travailler les graphiques (l'écran est un peu petit pour mon usage) et le clavier est inconfortable, mais bon. Je vais prendre mon mal en patience.

Je voulais vous parler de Radio-Canada, un des 4 postes que je capte avec mon antenne Radio Shack. La télé canadienne francophone va diffuser une série qui s'appelle Oniva, comme On y va. Pourquoi tordre une phrase si simple ? 3 mots, 5 lettres en tout. Est-ce si dur ? D'ailleurs, la prononciation correcte serait Oh-niva, comme Oh-merta, Oh-siris, Oh-blong, Oh-nanique, Oh-my-darling-Clementine. C'est la pire concoction depuis les Oh-sties de Sponge Towels.

J'aime bien le français, je l'aime juste au point où j'essaie de bien le parler et bien l'écrire pour ne pas avoir l'air trop moron en public. En passant, si vous voyez des fautes ou des erreurs sur mon blog, n'hésitez pas à me le dire. Pourquoi certains publicistes croient-ils qu'il faut débiliser la télé pour aller chercher du public ? Sommes-nous rendus là ? Je soutiens que si Oniva était le nom de quelque chose, quelqu'un, d'un endroit réel ou non, ça passerait mieux. Au moins, ça serait un calembour. Mais non, c'est juste un cri de ralliement. La phrase "On y va" paraît beaucoup mieux dans la bouche d'enfants actifs que ce mot insipide et quasi-insultant à leur intelligence. La saison n'est pas encore commencée que je chiâle dessus. Peut-être l'émission aura-t-elle du mérite après tout. Le temps nous le dira. Au pire, on en verra les pires extraits dans une future saison de "Ici Louis-José Houde".

Dr Fleau

15 juillet 2006

Je me suis fait décoré

Je me suis fait tatoué cette semaine. J'avais déjà un petit tattoo sur le bras gauche (une clef de sol, très original), mais cette fois il est un peu plus élaboré. C'est un cartouche Égyptien avec le nom de ma fille, en hiéroglyphes, bien sûr. Je me le suis fait faire chez Rock Bizar à Rimouski par Marie-Sophie. Super fine, super bonne. Je vais me faire faire le nom de mon garçon une autre fois, budget et guérison oblige. De plus, j'habite pas Rimouski alors ça va attendre prochaine vacance.
Les tattoos c'est comme les chips à la télé; tu ne peux pas en avoir juste un.

Dr Fleau

11 juillet 2006

I've got Syd Barrett's bike

Syd Barrett, fondateur du groupe mythique Pink Floyd, est mort. Certains le considéraient comme un génie (comme mon ami Dave, par exemple), d'autres comme un osti de fucké. Je tangue entre les deux. C'est sûr que le gars avait un peu de talent (dans les années 60), avant de se détruire les neurones à grands coups de psychotropes et d'hallucinogènes. Mettons que si t'as besoin "d'ouvrir les portes de ton esprit" pour avoir de l'inspiration, c'est que t'as rien dans le crâne en partant. Un empoisonnement neurologique ne se qualifie pas de génie.

Anyway. pour ceux qui se demandent à quoi rime le titre, une chanson sur le tout premier album de Pink Floyd est "I've got a bike", qui va à peu près comme suit:

I've got a bike, you can ride it if you like
It's got a basket, a bell that rings
And things to make it look good

Répétez 12-15 fois et ça vous donne une idée de la toune. J'ai pas dû fumer assez de pot pour comprendre son génie.

Dégrise en paix

Dr Fleau

05 juillet 2006

La navette existe encore.

J'avoue être soulagé que la navette Discovery n'ait pas sauté au décollage. Elle revient dans 12 jours, je reste en haleine. Ces machines devraient être remplacées sinon entièrement revues avant un prochain vol.

Les navettes apportent, entre autres, des vivres aux astronautes dans la station spatiale. Si la dernière saute, et qu'il reste encore quelqu'un en orbite, on fait quoi ? Ça prendrait un méchant parachute. Pi des combines thermiques (avec la 'tite porte en arrière, le retour est assez long quand même). Pi des bonnes lunettes soleil. Oakley.

Un miracle, oui.

Dr Fleau

Enron perd son fondateur

Radio-Canada, dans son site anglophone www.cbc.ca, affiche la nouvelle que Kenneth Lay, grosse poche et actionnaire majoritaire d'Enron, est mort d'une crise cardiaque récemment. En soi, ce n'est pas tellement surprenant. 64 ans, à la tête de la plus grosse faillite de tous les temps, ayant perdu des milliards de dollars d'investisseurs de partout sur la planète à cause de fraudes, ça magane son homme. Ce qui est drôle c'est le titre évocateur qu'ils ont trouvé pour annoncer la nouvelle: Disgraced Enron founder Lay dead. Lay veut dire coucher. Le fondateur d'Enron Lay (son nom) est couché raide mort. Quel humour. Voir ici pour lire (en anglais).

La mort est bien la seule justice qu'il y ait sur cette terre.

Dr Fleau

04 juillet 2006

Et POUF! une autre navette...

La navette Discovery doit décoller cet après-midi du Cap Canaveral, comme les autres fois. Et comme les autres fois, un morceau de mousse isolante s'est détachée. Un tout petit bout disent-ils. Pas assez gros pour causer de dommages, disent-ils. Qui ils ? Eux !
Je souhaite seulement que tous les membres de l'équipage reviennent sains et saufs. Pas pour donner raison au gros Bush, bien sûr, mais 2 navettes parties en cendres c'est bien assez.

À défaut de faire couler de l'encre sur le sujet, mon sang en est.

Dr Fleau